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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 18:22

Philippe s'est rendu à Boukombé du 28 janvier au 14 février 2014, voici le compte-rendu de son séjour.

 


 

CENTRE D’ACCUEIL Claude RUNSER

afrique-2014-214

 La maison d'accueil Claude Runser est tenue par Marguerite qui s'occupe de 7 enfants. Dans la première chambre, les 3 filles : Philomène 13 ans, Agathe 13 ans et Sandrine 10 ans. Dans la deuxième chambre, les 4 garçons  : Justin 14 ans, Barnabé 17 ans, Antoine 11 ans et Koufema 10 ans. Marguerite et son enfant Abderhaman occupent la chambre du milieu.

afrique-2014-219

Lever 6h du matin : tous les enfants vont puiser de l'eau, ils lavent les assiettes, passent le balai dans la cour et la maison,  se lavent et se préparent pour l'école. Ils sont parrainés et ont donc leurs petits pécules quotidiens pour le petit déjeuner. Les collégiens peuvent revenir dans la maison s'il n’y a pas cours.

Après l'école, il y a un tour pour balayer et pour aider Marguerite, ensuite les enfants font les devoirs puis dîner vers 19h30-20h. Après le dîner, retour aux devoirs.

afrique-2014-071

L'organisation des tâches est bien répartie par Marguerite en accord avec les enfants. Marguerite assure également l'aide aux devoirs ce qui n'est pas évident vu toutes ses tâches quotidiennes !

Quatre fois par an (l'été, Noël, Paques et à un autre moment) les enfants retournent dans leur famille tout comme Marguerite.

D'après mon constat, Marguerite s'en sort très bien et les enfants font des efforts, la cuisine est excellente.

afrique-2014-215

 

Le BIBLIOBUS :

Mission bibliobus dans les écoles de Koukouatchiengou et de Koukouagou (classes de CM1).

On peut se rendre compte que l'école de Koukouagou est "privilégiée" puisque ils ont droit du lundi au vendredi à un repas pris en charge par une ONG américaine.

Je me rendais avec le bibliobus dans les 2 écoles, j'avais en charge les classes de CM1 d'une vingtaine d'élèves chacune. Ma tâche a été principalement axée sur la lecture en utilisant les livres de la collection"enfants et santé" des édition "ruisseaux d'Afrique". Ces livres commandés récemment (par 10 exemplaires) m'ont permis de rendre cette activité plus vivante et plus performante (un livre pour 2).

La lecture a été précédée d'un travail syllabique, voir alphabétique selon les élèves. Pendant mon intervention, le bibliobus ne restait pas inactif, Hervé et Pascal se chargeaient de lire des contes aux enfants....

Bibliobus


Remarques personnelles

 Période agitée dans les écoles pour cause de grève, malgré tout les enfants étaient présents et malheureusement les instit ne paraissaient pas très concernés par leur présence !
Depuis toutes ces années, dans toutes les classes où je suis passé, environ un quart des élèves ont de sérieux problèmes pour lire, les causes sont multiples et une des principales est que certains ont été scolarisé avec un âge avancé et ont donc sauté les petites classes, les privant de tout l'apprentissage nécessaire pour lire...
Alors, dans ce cas-là, il est difficile de remédier à ce problème mais je suggère à l'avenir que nous, volontaires, puissions reprendre avec eux les bases  spécifiques afin de les faire progresser... On pourrait mettre à profit les 2 heures de l'après-midi (15h-17h) (en s'organisant avec les enseignants, ces 2 h d'absence ne devraient pas pénaliser les enfants).

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 13:10

Novembre décembre 2012

 

Bonjour,

 

A mon tour de vous souhaiter une excellente année 2013, beaucoup de petits bonheurs pour vous accompagner tout au long du chemin qui vous mènera jusqu'au 31 décembre 2013.

 

Comme promis, des nouvelles de Boukombé :

 

Ma mission s'est très bien déroulée tout comme les précédentes. J'ai pu constater le progrès des enfants du moins ceux de ma classe.

Sur 12 enfants, 3 lisaient couramment (en mettant l'intonation ce qui laisse penser qu'ils comprenaient le texte), 3 autres lisaient moyennement, 5 autres avaient un peu plus de mal mais en les accompagnant et en prenant le temps, ils y arrivaient, les 2 autres étaient en grande difficulté.

CARTE01.jpg

 

L'écriture est plus difficile. Ils ont adoré les activités ludiques : dessins - chants - poésies - jeux d'extérieur (trop peu car il y avait 6 classes dans l'école et donc de nombreux enfants qui venaient nous voir) - le jeu de mémory -

  

La visite de la bibliothèque a eu également un grand succès : il faudrait pouvoir y aller plus souvent mais les 15 jours passent très vite. J'ai expliqué aux enfants qu'ils pouvaient venir emprunter un livre, l'emporter chez eux, ne pas l'abîmer et le rapporter à la bibliothèque pour en emprunter un autre.

Cependant, il s'avère que Isabelle a du mal à récupérer les livres.

 

Le bibliobus est très utile pour les déplacements à effectuer afin de mobiliser les parents pour la "Mutuelle de santé", l'eau potable...

 

Je me suis portée volontaire pour la prochaine mission en école de brousse donc j'attends

 

Encore une fois, une excellente année 2013

 

Bien cordialement

 

Michelle

 

 

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 22:35

Mission à Boukombé

du lundi 2 août 2010 au lundi 16 août 2010

Programme initial de la mission :

animations à la bibliothèque

animations autour du livre dans des écoles en brousse, bibliothèque mobile.

Finalement la mission est quelque peu modifiée lors de notre arrivée et devient :

animations à la bibliothèque des mille lucioles (Zongo) le matin

soutien scolaire pour les élèves de CM1-CM2 à l'école Koucouangou l'après-midi.

 

DSC 5220

La bibliothèque :

Tous les matins, de 8h à 11h30.

Lors de notre arrivée, nous constatons que nous ne pouvons pas débuter les animations avec

les enfants dès le premier jour comme nous l'avions prévu. Le local a besoin de nettoyage et de

rangement. Meryl s'occupe donc du tri et du classement des livres à l'intérieur avec Isabelle tandis

que Gisèle s'occupe à l'extérieur des enfants qui sont là : lecture individuelle et lecture autonome.

En fin de matinée, lorsqu'ils ne sont pas trop nombreux, elle leur propose quelques jeux de société,

toujours à l'extérieur. Malheureusement, peu de jeux sont utilisables : la plupart sont très abîmés, ils

ont été dépareillés, beaucoup sont incomplets, des plateaux de jeu ont été découpés pour fabriquer

des boîtes pour les fiches de prêt, certains n'ont pas supporté l'humidité...

Vers 11h30, nous rentrons à la résidence pour réparer les livres, refaire ou recoller des couvertures

et faire le point sur les jeux de société, en particulier les puzzles.

Le samedi 7 août, Agnès et Laurent, deux volontaires Planète Urgence viennent travailler à la

bibliothèque avec nous.

Pendant la deuxième semaine de mission, nous commençons à familiariser quelques enfants avec

l'étiquetage des rayonnages et les classements mais le travail de nettoyage et de rangement est loin

d'être terminé. La première réelle animation sous forme de jeu-découverte ne pourra finalement

avoir lieu que le 11 août.

Le vendredi 13 août, nous avons fait découvrir les jeux de société aux adultes présents afin qu'ils

puissent à leur tour organiser des séances de jeu avec les enfants qui viennent à la bibliothèque.

Au cours de la mission à la bibliothèque, tous les livres de la bibliothèque ont été nettoyés et

réparés. Les livres trop abîmés ont été mis au rebut. En suivant les indications du guide du

bibliothécaire, des catégories ont été établies : albums pour enfants, romans pour enfants ou adultes,

documentaires pour enfants ou adultes, dictionnaires, encyclopédies, manuels scolaires, etc...

Tous les livres ont été étiquetés avec un code couleur pour bien distinguer les catégories puis rangés

dans les étagères en distinguant une zone « enfants » et une zone « adultes ». Les albums pour

enfants ont été rangés par ordre alphabétique de titre. Pour simplifier le travail de la bibliothécaire

et inciter les enfants à bien ranger les livres, chaque album a été étiqueté avec l'initiale du titre, un

rappel des lettres a été ajouté sur les étagères. Tous les romans ont été rangés par ordre alphabétique

d'auteur. Les documentaires n'étaient pas assez nombreux pour nécessiter un rangement par ordre

alphabétique.

Par contre, nous n'avons pas eu l'impact escompté pour les activités et animations avec les enfants.

Occupées par le rangement et le classement indispensables, nous n'avions pas beaucoup de temps à

consacrer pleinement aux enfants. Nous n'avons donc pas fait de publicité et les enfants qui

venaient tous les matins étaient ceux qui nous connaissaient.

La classe :

Tous les après-midi, de 15h30à 17h.

Noël nous a constitué les deux groupes de soutien.

Classe de Gisèle :

Lecture tous les jours avec entraînement à la lecture rapide à partir de livres que nous avions

apportés et qui sont maintenant à la bibliothèque. Pour les plus faibles lecture de syllabes, de mots

et de quelques phrases. Pour tous initiation à des jeux de type labyrinthes, mots croisés,

anagrammes, mots fléchés, pendus, codage alphabétique.

Reprise en très petits groupes des jeux de société pour qu'ils puissent apprendre à d'autres enfants à

la bibliothèque.

A propos des jeux, j'ai eu quelques résistances des enfants : il a fallu que j'explique que jouer à tous

ces jeux n'était pas une perte de temps mais une aide à la lecture pour qu'ils s'y mettent vraiment.

Classe de Meryl :

L'essentiel du travail pendant les deux semaines a tourné autour du dictionnaire : recherche de

définitions, mots de la même famille, mots nouveaux, concours de vitesse, mots mystère... Il y avait

au moins un dictionnaire pour deux élèves. Les enfants ont également beaucoup travaillé sur les

livres que nous avions apportés : questions de compréhension, lecture rapide, à voix haute,

recherche d'informations dans un texte, devinettes sur les mots du texte...

PLUS D'INFOS SUR: http://mission-1000lucioles.over-blog.com/

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 20:49

Docteur Claude RUNSER

 

A l’association CŒUR D’AFRIQUE

  

Les missions éducatives santé ont pour but le traitement des plaies et traumatismes en milieu scolaire.

 

La mission réalisée en juin 2010 fut pour ma part une  expérience riche, de l’approche de la santé au Bénin, déjà effleuré lors de la première mission en 2009.

 

L’Association éducation santé est un socle porteur favorable à la prise en charge de ces jeunes enfants.

 

Les soins fournis cette année ont été réalisés grâce à des  améliorations :

 

- Meilleure hygiène de l’ambulance,

 

- L’équipe mobile associant un chauffeur et un aide soignante,

 

- Une meilleure participation des instituteurs lors des différentes visites,

 

- Un ciblage topographique permettant un contrôle des traitements et

 

même de découvrir quelques fois des surprises (la pâte de dentifrice remplaçant le traitement mis en place la veille).

 

L’équipe mobile a pu ainsi revoir à plusieurs reprises différentes écoles.

 

Par ailleurs  j’ai été amené, à demande d’instituteurs, à réaliser des pansements et des soins à la mission ce qui, à conduit même à prendre en charge deux enfants blessés sérieusement et qui m’ont été adressés après leur traumatisme.

 

Il est certain que le manque même l’absence d’hygiène ne favorise pas l’évolution des traitements qui devraient être suivis régulièrement jusqu’ à la cicatrisation des plaies, ceci,  malheureusement n’est pas encore d’actualité.

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 20:43

Boukoumbé, Juin 2010, Michèle

 

Comme en 2007 et 2009 je suis intervenue dans quelques écoles pour travailler autour du livre.

Je me suis rendue dans les écoles suivantes :

EPP KOUTCHATAHONGOU Classe CE 2- Niveau lecture moyen

EPP KOUTOKAYAGOU Classe CE1 et CE2 - Niveau de lecture plutôt bon

EPP KOUTCHATA Classe CE1 - Niveau lecture moyen

EPP KOUKOUATCHIENGOU Classe CE1 - Niveau lecture très faible

EPP KOUTAGOU Classe CE2 - Niveau lecture moyen.

1 fois par semaine dans chaque école, j'ai donc vu 2 fois chaque classe.

Ce qui fait une centaine d'enfants.

C'est trop peu de temps avec chacun et ne permet pas de faire un bon travail.

Il faut au moins une journée d'adaptation avec eux, j'ai souvent eu l'impression que les enfants ne me comprenais pas.

J'ai donné un cahier, un crayon à papier, un stylo à chacun.

Chaque jour nous commencions par la lecture à partir de livres de la bibliothèque. Pas toujours facile car

un grand nombre ne maîtrise pas la lecture. Ensuite j'ai essayé de leur faire des dictées de mots sur le cahier ou sur leur ardoise. J'ai également testé les opérations additions, soustractions, multiplications pour certains.

Des jeux au tableau, exemple : mots cachés ou le jeu du pendu qu'ils aimaient beaucoup.

Nous terminions la matinée en chantant FRERE JACQUES que tous les enfants connaissent maintenant.

L'après-midi de nouveau lecture puis activité tel que dessin ou scoubidous, tous les enfants ont appris à faire des scoubidous.

C'est toujours un déchirement de les quitter et c'est malheureusement à la deuxième journée que la confiance s'installe,et c'est déjà fini.

Pour que cette mission soit efficace il ne faudrait voir que 2 classes. 5 c'est du saupoudrage !

 Nous avons été logé au même endroit qu’en 2009 dans la maison de gauche lorsque l'ont est dans la rue, les enfants étaient très content de nous revoir nous en avions toujours une vingtaine dans le cour le soir.

J'ai organisé un tournoi de pétanque. Les filles ont beaucoup aimé, elles criaient plus que les garçons.

Il y avait des cadeaux pour les vainqueurs.

- J'ai revu la filleule ASSANA ainsi que TEMPA. Elles n'ont pas beaucoup changé, je m'attendais à les voir plus jeunes filles.

Ce fut un grand bonheur de retrouver tous ces enfants pleins d'AMOUR,  mais comme à chaque fin

de mission la séparation a été douloureuse pour eux comme pour moi.)

 

Nous avons également fait la connaissance de la petite fille d’Augustin. Elle est très mignonne, j'ai trouvé qu'elle ressemble à son papa.

 

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 18:09
nous avons recu par l'intermédiaire d'Augustin  notre partenaire au Benin, les bulletins de notes des enfants parrainés. il y a du bon et du moins bon mais c'est encourangeant dans l'ensemble.
celui qui serait intéressé pour voir les notes de son filleul, merci de nous contacter.
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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 15:10

Dimanche 8 fevrier


Depart de Roissy CDG 13h35 arrivée à Cotonou 20h15
.

Aéroport de Cotonou, plus d’une heure d’attente pour récupérer les bagages dans une désorganisation totale. Augustin et Raymond nous attendaient dans la chaleur étouffante ; quelle émotion indescriptible après 16 mois.

Ils nous amènent chez Emmanuel et Isbath, où nous sommes accueillis à bras ouvert dans un quartier plus calme de Cotonou.

On nous montre une chambre bien ventilée et très propre.

Le repas chez Emmanuel et sa femme Isbath était succulent : crudités, carottes, betteraves, pois chiches, thon puis brochettes de poisson et crevettes, bananes plantain poêlées et pâte de maïs rouge sauce tomate, oignons, ananas, bananes, tisane de citronnelle délicieuse.

Discussion intéressante mais demain programme chargé donc dodo.

Lundi 9 fevrier


Petit déjeuner a la française, pain frais.
 

Départ centre ville à la banque ou l’attente est longue pour changer des €.

En route pour Porto Novo ou nous avons rendez vous avec notre guide Grégoire HOUEDOUTO. Petit tour dans Porto Novo en référence à la ville de Porto du Portugal. C’est la capitale administrative.

Assemblée Nationale, visite du musée ethnographique.

 

Visite au jardin des plantes et de la nature ; ancienne forêt sacrée. Promenade agréable, visite libre puisque c'est jour de fermeture. 

arrêt au marché pour acheter du tissu 2 morceaux pour 2700 F.
 

Nous laissons Grégoire et nous nous restaurons à Songhaï (centre de recyclage déchets, culture, production jus de fruit, hébergement, restaurant ). Nous n’avons pas le temps, mais nous nous promettons de revenir visiter le site.

Revenons sur Cotonou pour l’embarcadère où nous avons RV avec Zaché, le maître piroguier, qui nous amène vers le village lacustre de So Ava moins touristique que Ganvié mais très typique. Le guide, très compétent nous renseigne sur le fonctionnement de la pêche dans le lac Nokoué ainsi que la vie quotidienne des habitants et des légendes agrémentées d 'histoires très bien racontées .

Nous descendons sur l’îlot de So Ava pour rencontrer une maison d’accueil géré par des sœurs qui héberge des jeunes filles de 12 ans et +, mariées de force par leurs parents (violées et tabassées). Elles n’ont d’autre recours pour échapper à cela que de se réfugier chez les sœurs (80 filles environ dont 1 avec un bébé)

Elles y apprennent la couture, le tissage ou la coiffure et vendent leur production au peu de touristes qui passent pour subvenir aux besoins de la communauté.

Sœur Clarisse nous a très bien accueilli et explique tout cela avec dévouement et sympathie.

Nous avons acheté une robe tissée et du tissu peint par les jeunes filles.

Nous avons pu voir les métiers à tisser et les jeunes travailler dessus.

Très bonne impression.


Nous reprenons la pirogue pour poursuivre notre balade dans une cite lacustre voisine …… ?….., village sur pilotis très bien organisé. Tous les gens circulent en pirogue, y compris les jeunes enfants ,seul moyen de locomotion possible.

PECHEURS AU FILET

Là, suspense, le moteur ne redémarre pas. Le mécanicien, après plusieurs démontage, n’a jamais pu redémarrer le moteur, des villageois viennent à notre rencontre pour nous prêter main forte. Un mécanicien vient nous rejoindre en pirogue ; diagnostic : le moteur est foutu. Nous sommes à 1h30 de pirogue de Cotonou. Le soleil commence à baisser.après 1 heure de palabres en dialecte, les habitants nous prêtent un moteur et nous pouvons reprendre la route au clair de lune; Nous pouvons nous rendre compte de la technique utilisée pour pêcher la crevette aux lampions comme nous l’avait explique Zaché.

La ballade a donc dure 6 h au lieu de 4, mais tout a fini par s’arranger.

 


Nous récupérons Augustin en ville pour rentrer chez Emmanuel et Isbath. Le repas est toujours excellent : crudités, brochettes de poissons, frites, pâtes de maïs, sauce de légumes et infusion de citronnelle pour une bonne nuit. La discussion est très intéressante et agréable sous les arbres avec un petit vent venu de la mer.

Un français de Rouen, Pierre est là aussi pour 3 mois.


Mardi 10

Petit déjeuner à 2, puis départ pour Ouidah avec Raymond notre chauffeur.

Visite du musée de l’esclavage situé dans l’ancien fort portugais, puis en route pour aller sur la route des esclaves jusqu’à                                                                                        

LA PORTE DU NON RETOUR                                                                                                                                                    
 

ainsi qu'au temple des pythons 2000F (pas très intéressant) on nous montre juste un gros python qu’on nous met autour du cou, et pour les photos il faut payer 2000F ! ! ! Nous refusons. A la sortie du musée, quelques artisans nous proposent des créations nous avons acheté des tissus appliqués.


Ensuite, nous allons dans un resto tenu par un blanc Francis, originaire d’Aix en Provence (Coté pêche) spaghetti et soles immenses ! ! ! ! Discussion avec le patron installé depuis 30 ans en Afrique (Côte d’Ivoire), pêcheur passionné, puis avec ses amis installés dans la brousse (voir carte Allada). Nous poursuivons la discussion avec étudiante d’Urgence Bénin.


Direction Grand Popo, vue sur le lac Ahemé et Guezin. Immense plage magnifique, avec cocotiers. Visite de l’hôtel Awalé plage, discussion avec le patron, François, un breton installé depuis 17 ans au Bénin . L’hôtel ressemble à un village vacances, service par des africains déguisés en pirate. On n’a pas l’impression d’être au Bénin, même si c’est sympathique, piscine et plage privée. On a trempé nos pieds dans l’eau du golfe de Guinée. L’eau est tiède et agréable.

     DETENTE SUR LA TERRASSE AU BORD DU LAC
Direction Possotomé, chez Théo. Belles prestations, terrasse sur pilotis sur le lac Ahémé ; la chambre est immense avec un grand lit (pas de moustiquaire !) mais climatisée.

Bon repas, écrevisses, crevettes à l’ail, brochettes de poisson, salade et fruit.

Puis détente au bord du lac au clair de lune.

Mercredi 11 fevrier


Départ pour Bohicon, ou nous devons être hébergé chez Charles KOPKONOU, ami d’Augustin. Difficulté pour trouver le point de rencontre avec lui, Raymond étant perdu. Après plusieurs coup de fil, nous retrouvons Charles à un carrefour près de chez lui.

Enfin, on s’installe chez Charles, très intéressant personnage qui a vécu en Belgique pendant plusieurs années ou il a fait ses études d’agronomie et a beaucoup voyager. Il est ingénieur agronome et consultant pour des groupements de paysans dans son pays. Jean ZIEGLER et René DUMONT sont ses maîtres à penser.

Nous partons tous ensemble avec son ami Charles, manger dans un maquis (cafetaria africaine) pâte, sauces, poissons et piment.

Nous avons visite ensuite une cité souterraine decouverte lors de la construction de la route par des Hollandais , sous le soleil intense.
 Charles 2 discute le prix d’entrée car nous ne voulons pas payer 10000F pour 2 personnes. Nous faisons la visite avec un groupe de togolais ; Francis a pris un coup de chaleur et nous décidons de rentrer pour nous rafraîchir et nous reposer.REPAS DU SOIR CHEZ CHARLES


Le soir, le repas se compose de différentes pâtes (noire, rouge et maïs), sauces et poisson. Nous mangeons sans grand appétit, un peu barbouillés . En attendant le retour d’Augustin, qui doit arriver de Cotonou avec un véhicule 4x4 (avec lequel on doit remonter à Boukoumbé), les sujets de discussion sont nombreux et variés, politiques, religieux, philosophiques, les plantes médicinales et les Cathares, véritable passion pour Charles 1.

Pour preuve sa fille de 13 ans s’appellent Esclarmonde en référence à Esclarmonde de Foix.


Jeudi 12


Départ prévu a 9 h mais Augustin a eu quelques soucis mécaniques avec le 4x4 en rentrant dans la nuit, nous attendons le mécano. En attendant, Charles nous montre ses plantes médicinales du jardin avec lesquelles il se soigne. Arrivée des amis de Charles 1 pour une réunion concernant les enfants atteints du sida (représentants d’une ONG béninoise, de Sidaction et d’une blanche de SolenSi)


On attend le mécano et différons notre départ. Nous décidons d’aller au musée des palais des rois d’Abomey avec le 4X4, en embarquant le mécano pour qu’il constate le problème de la voiture. Celle ci nous lâche au coins d’une rue, nous laissons la voiture et partons avec Charles 2 en taxi pour le musée.
 En chemin, nous rencontrons Léonie qui fabrique des vêtements tissés. Elle nous accompagne a son atelier pour nous montrer sa production.

Nous visitons un autre atelier de tissu appliqué presque face au musée chez Marie (parente de Charles2) .

Visite du musée des rois d’Abomey.                                                                       VISITE DU JARDIN DE CHARLES


En sortant nous rencontrons Loukouman, chauffeur de A&D, que nous avions rencontré en octobre 2007. que le monde est petit !!!!
Très sympa, il nous laisse sa carte.


Nous rentrons chez Charles pour nous reposer puis vers 18h avec Augustin nous prenons un zem pour aller sur le marché de Bohicon, très animé, puis dans un cyber. Retour à pied et repas avec Charles 1 et Augustin, discussion animée et intéressante ; Charles nous propose de revenir un jour ou 2 avant notre départ, pour nous accompagner visiter une usine d’huiles essentielles de plantes locales.


Vendredi 13


Enfin le départ pour Boukoumbé en bus, car le 4x4 est bien HS.

Un ami de Charles nous dépose à la gare des bus de Bohicon vers 9h et nous faisons quelques achats (pain, ananas, bananes) avant l’arrivée du bus. Nous rencontrons Abalo et Kassim de A&D qui vont prendre le même bus que nous pour Natitingou.
Le trajet BOHICON NATI avec Intercity, coûte 6500F par personne, bus climatisé avec arrêt soulagement et restauration.

Discussion avec les gens du bus notamment une assistante sociale, belle sœur d‘Augustin avec qui nous décidons de nous revoir pour prolonger la discussion.

Elle travaille dans un centre de transit qui recueille les enfants esclaves, maltraités envoyés au Nigeria et qui parviennent a s’échapper.


                                                                                          ATTENTE DU BUS AVEC AUGUSTIN




DISCUSSION AVEC L ASSISTANTE SOCIALE DANS LE BUS






Arrivee à Nati après 5h00 de trajet, Augustin va chercher l’ambulance, nous l’attendons avec les bagages. Puis en attendant qu’il règle quelques affaires, nous allons déguster un boisson fraîche à " la brèche de Nati " ou nous retrouvons la même serveuse lymphatique (2 de tension) que nous avions rencontré en octobre 2007.

Un petit coucou à la femme d’Augustin et son père avant de prendre la route de Boukombé, 1 h de trajet sur la piste où de nombreux enfants nous font signes de la main.

Arrêt a la bibliothèque ou nous faisons connaissance de Sandrine la bibliothécaire, d’Emile le comptable, d’Ernest l’animateur santé.

RV est pris avec eux 1h plus tard à la résidence pour faire le programme des prochains jours.


Samedi 14 fevrier

De 8 a 10h nous allons à l’école de Koukouangou assister au répétitorat pour les enfants parrainés avec Noël et Romain. Odile, qui s’occupe maintenant du CI, est absente car son fils est hospitalisé à Tanguiéta.

Nous apprécions la méthode de travail de Noël qui sait captiver les enfants et les mettre en confiance ; il fait le B.A.BA syllabaire.

Nous constatons que les enfants ont fait d énormes progrès en lecture, en vocabulaire et en expression orale.

Avant de commencer son cours, Noël a demandé à une enfant pourquoi elle n’était pas venu en cours hier, elle a répondu que son père était mort. Il a semblé surpris de la voir en cours ce matin malgré le décès de son père et il lui a présenté ses condoléances et le cours a repris.

Les séquences sont ponctuées de chants et de bans pour féliciter les élèves donnant les bonnes réponses. A la fin du cours on résume ce que l’on a appris.

20090217081103



On a pu constater qu’une piste d’athlé avait été tracé (cercle de terre battu bordé de pierre). Et des buts pour le foot, ainsi qu’une potence pour les cordes à grimper


Domi a fait sa lessive à l’ancienne pendant que Francis discutait avec Noël et Ernest . Constant le major du centre de santé de Nata nous a rendu visite et nous avons beaucoup discuté de son travail et de son souhait de rapprocher sa famille dans le sud du pays.


Rendez vous est pris pour visiter le centre de santé avec lui dimanche après la messe.

Apres le repas nous avons préparé la séance de l’après-midi : animation autour du livre : BAOBONBON avec un groupe d’enfants parrainés, le second groupe sera pour le lendemain AM à la bibliothèque.

Tout s’est bien déroulé, les enfants ont appréciés ainsi que Sandrine la bibliothécaire.

COLORIAGE A LA BIBLIOTHEQUE













Avec cette dernière Domi va en moto, chez la coiffeuse pour prendre rv.

Retour à la maison avec les enfants. On leur a remis les lettres des volontaires.

Douche repas

Visite de Ernest et discussion.

Puis visite d’Hermine, d’Assana et 2 copines ou sœurs, on leur a montré en vidéo le sud de leur pays avec la mer, les lacs, puis des vidéos de chez nous, on a bien ri de voir la petite Lou faire de la danse africaine.

Panne de courant quotidienne dans la soirée.


Dimanche 15


Noel vient nous chercher à 9h45 pour nous accompagner à la messe de 10h a l’eglise Immaculée Conception sur le parvis de l’église on rencontre Constant et plusieurs personnes viennent nous saluer.

La messe version africaine est très animée, autant de chant que de prêche.

Chorale d’enfants accompagnés de percussions " djembé, tambour et castagnette. Ils tapent dans leur main en chantant et en remuant leur corps.

Petit tour chez Pascaline pour boire un soda frais avec Constant et Noël.

Repas

Puis vers 14h30 tous les 2 viennent nous chercher à moto pour nous accompagner à Nata au centre de santé où le major Constant officie.


Il nous fait visiter les locaux, nous en explique le fonctionnement.

Nous visitons la maternité tout a coté ou de nombreux enfants sont nés hier (55 accouchements par mois en moyenne).
D’après le témoignage de Constant, si des complications se présentent, il n’y a d autres recours que d’emmener les femmes à l’hôpital de Nati à 1 h de route par la piste, et sil n y a plus de place disponible, il faut aller jusqu'à Tanguieta (2h de route) il est bien souvent trop tard.

Nous partons pour le marché de Boukoumbé car Noël doit acheter quelques tenues de sport pour les enfants parrainés, Domi rencontre 3 femmes peuls avec le visage tatoué et un bonnet bizarre (type phrygien), elles demandent à faire des photos puis de l’argent.

Ensuite direction la bibliothèque pour l’animation avec les enfants 2e groupe .

Domi abandonne Francis pour aller chez la coiffeuse faire des tresses africaines avec Sandrine.

A 18h 30 retour à la maison avec Ernest pour se désaltérer.

Puis repas et préparation de la journée de demain.


LUNDI 16


A 7h45, nous allons filmer la levée des couleurs à l’école de Koukouangou.

Visite de l’école maternelle de Zongo, accueilli par la directrice.

Une autre maîtresse ainsi qu’une aide s’occupent des enfants. Depuis décembre 2008, une jeune fille a choisi d’effectuer son service national en renforçant l’équipe éducative de cette maternelle.

Les enfants nous récitent des poésies et nous font une démonstration de danses.
Domi explique son métier d’assistante maternelle, qu’elle témoignera auprès de ses collègues du Réseau des AM et tentera de collecter des peluches, des jeux éducatifs pour les petits de cette école maternelle qui est sans moyens, presque sans matériel.


classe de maternelle
 La cour est un simple terrain vague de terre battue non clôturé, à proximité de la piste principale du village. La Directrice nous explique qu’elle n’hésite pas à lancer des cailloux à ceux qui viennent circuler en moto dans la cour. Nous repasserons à 15h00, déposer des peluches pour les enfants. Ils sont ravis, font des bisous aux nounours.



les enfants avec leurs nounours





























9h00, nous rejoignons l’école de Koukouangou pour une réunion avec Augustin, le directeur de l’EPP. Nous devons lui présenter le film sur l’école Louis Torcatis et lui proposer un échange de correspondances des élèves de son école avec les petits français.
 Il est très intéressé, mais comme le niveau des CM2 de Koukouangou est faible, nous décidons d’un commun accord d’intéresser les CM1 et les CE2, car beaucoup de ces élèves sont parrainés, profitent du répétitorat et savent lire et écrire. De plus, l’année scolaire étant déjà bien entamée, ces CM1 seront en CM2 à la rentrée d’octobre 2009.

Chaque semaine, les élèves ont 1 heure d’expression écrite, les maîtres profiteront de cette heure pour rédiger des courriers pour l’école française. Les thèmes retenus sont le climat, la vie quotidienne…………..


En rentrant à la résidence vers 12h, nous rencontrons le papa de Tempa et Hélène. Il nous remercie cordialement de soutenir ses filles, comme il habite à 50m derrière l’ONG, il nous invite à lui rendre visite. Nous irons prochainement pour faire des photos pour les marraines et parrains (Sophie, Céline et Lyonnel).


A 15h00, nous filmons des séquences dans chaque classe pour monter un court- métrage à l’attention des élèves français. Le film sur l’école " Torcatis " sera diffusé aux élèves de CM1 et CE2 participant au projet par groupe, le soir à la résidence de l’ONG " Les 1000 lucioles " car il est difficile de le faire dans les classes (pas d ‘électricité) et trop grand nombre d’enfants (60 par classe en moyenne). Ensuite nous rejoignons la bibliothèque pour continuer à recouvrir les livres.


Francis rend visite à Athanase à la Poste de Boukombé. Rv est pris le soir. Nous allons avec son ami Achille, animateur de la radio locale, prendre une bière au tata KOUBETTI. Il s’agit d’un " tata " traditionnel aménagé en bar, chambres et restaurant. Très sympa et très propre.

La nuit est bonne car il n’y a pas de musique dans le quartier comme ces 3 derniers jours et de plus il a beaucoup plu dans la nuit. C’est rafraîchissant.


MARDI 17 février 2009


Nous filmons Hermine et d’autres enfants sur le chemin de l’école, ainsi que la classe de CM1. Le directeur nous invite pour un repas africain chez lui, jeudi soir. Nous rejoignons la bibliothèque pour continuer notre travail jusqu’à midi.

Nous continuerons de 15 à 17h00.

Le soir vidéo Kirikou avec quelques enfants du voisinage.


MERCREDI 18 FEVRIER 2009


Ecole de 8 à 10 présentation de la vidéo de l école française. Questions réponses

Lecture de l’histoire baobonbon. Jeu de loto.

Un coucou à Augustin à la bibliothèque puis en route en moto avec Emile et Ernest pour rencontrer les familles d’enfants parrainés.

Barnabé habite très loin de l’école à la frontière togolaise dans un tata en compagnie de ses 7 frères et sœurs. Bien que la famille vive pauvrement, la maman nous offre un bol de haricots cuits avec des fruits de baobab et un bol d’eau.


Jeannette habite à proximité de l’EPP de Koukouangou, dans une fermette avec une cour fermée. Son papa parle bien le français et nous remercie. La maman de Jeannette est sa 2ème femme avec qui il a eu 8 enfants. Dans la cour il y a des canards, des porcs, des poules, des pintades et des dindons.

Céline habite un Tata encore plus proche de l’école. Nous ne rencontrons que sa grand-mère. Ses parents sont absents.

Nous rentrons manger et départ vers 14h00 pour le marché de Nadoba au Togo, à 15’ de Boukombé. Nous partons à 3 motos, Pierre avec Sandrine et Hermine, Domi avec Ernest et Francis avec Emile. Nous achetons des pagnes pour faire une robe à Domi, un Bomba à Basile, une chemise pour Francis ainsi qu’une robe pour Hermine et sa nièce Sandra.

Nous prenons un rafraîchissement à la buvette du baobab avant de rentrer.

16h30 départ pour l’EPP de Kouporgou à 6 kms pour une distribution de kits scolaires "Planète Urgence" à 85 élèves de CE2 et CE1.

Nous sommes accueillis par des chants et des danses. Toute la population est présente devant l’école. Les femmes chantent et danses en tapant sur d’énormes calebasses, et les enfants chantent " Bienvenu les amis ". Les chants se mêlent mais tout cela reste en harmonie. Nous nous installons à table face aux enfants, avec l’équipe des Mille Lucioles, pour assister à une danse traditionnelle exécuter par 5 hommes.
Dans les paroles du chant, il est question d’un temps lointain ou les premiers blancs venus (costumes comprenant barbe postiche et lunettes en bois) dans ce pays avaient amené le malheur et aujourd’hui ils reviennent mais animés de bien meilleures intentions pour remettre livres, cahiers et crayons aux enfants du village. Nous sommes vite invités à participer à la danse en nous coiffant du chapeau traditionnel et des accessoires, ce qui fait bien rire le public.

Vient ensuite les discours interminables, en français , en langue ditamari du directeur, du président de l’APE, du trésorier, des membres de l’ONG. On demande à Francis de faire un discours. Nous sommes remerciés d’avoir braver " la chaleur et les continents " pour venir jusqu’à Boukombé soutenir l’ONG et les enseignants.

Une fois la distribution des kits terminées et une dernière danse, nous rejoignons les véhicules. Les enfants nous suivent en chantant " Au revoir mes amis ". Un grand moment d’émotion et de fraternité.


JEUDI 19 février


Nous avons prévu une journée Tourisme avec Augustin mais d’abord, nous passons à l’école remettre les équipements des 4 nouveaux enfants parrainés (Chantal, Tempa (Diane), Hélène, Barnabé et André).

En route avec l’ambulance vers Koussoukoingou. Nous rencontrons 2 guides qui nous expliquent les 3 circuits. Les Tatas, la route coloniale faite par les allemands et le point de vue. Entre 2000 et 2500CFA par personne. Il fait beaucoup trop chaud pour marcher même 1 heure. Nous prenons un coca à la buvette. Un chasseur propose d’acheter de la viande d’antilope. Finalement Augustin achète un rongeur de la taille d’un gros lapin dont personne ne peut dire le nom en français.

Nous poursuivons sur la piste de Nati jusqu’à Kouaba ou nous bifurquons à gauche sur une piste défoncée sur une dizaine de kms pour rejoindre Tadonta.

Il s’agit du village d’enfance d’Augustin, c’est aussi là qu’a eu lieu la première action des Mille Lucioles (creusement d’un puits, réfection de bâtiment pour abriter un centre de santé). Maurice, qui fait occasionnellement le guide, nous parle d’une rando vers Manta ou en sens inverse, avec possibilité de dormir au village. Puis il nous fait visiter son Tata avec des commentaires intéressants, la forge traditionnelle. Nous découvrons les activités journalières des femmes (confection des linceuls en paille, des bracelets d’herbe, de la farine de mil germé pour le tchouk, du piment, de la pate…) ici rien de folklorique, il s’agit bien de leurs activités quotidiennes. Nous découvrons les arbres (faux-fromager pour les sauces, noix de cajou, manguiers, kapokiers, teck, nérés…).

Augustin n’est pas content de trouver à proximité du puits des flaques d’eau. Il donne encore des conseils d’hygiène. Pas d’animaux à proximité, ne pas faire sa toilette à coté, creuser une rigole pour évacuer l’eau stagnante….

Nous rentrons sur Boukombé. Domi , accablée par la chaleur décide de rester à la résidence se reposer. Je repars avec Augustin pour pique-niquer dans la forêt (manguiers, tecks, eucalyptus..) proche du cours d’eau en direction de Korontière. En rentrant, nous testons les convertisseurs de fabrication artisanale qu’il a acheté à Cotonou. Après plusieurs essais, cela fonctionne, il est possible de brancher sur la batterie une télé et un lecteur DVD.

Nous retournons à la bibliothèque, puis allons prendre un rafraîchissement " Au bout du monde " mais comme il n’y a " coupure " depuis 5h00 du matin, le Coca est tiède

VENDREDI 20 FEVRIER

Afrilivres.com- les éditions du ruisseau la fête de l’igname

Comme demain nous partons très tôt à la Pendjari, Hermine, Jeannette et Chantal soupent et dorment à la résidence. Jeannette est malade, elle tousse et a un peu de fièvre. Domi lui donne un Doliprane.


SAMEDI 21 FEVRIER


Lever à 4 h . Célestin nous prépare un petit déjeuner et du chocolat chaud pour les 3 filles.

Le chauffeur Benoit arrive à 5h et nous prenons la route pour le parc de la pendjari.

Ce parc est grand de 300 000 hectares environ et longe la frontière du Burkina à l’ouest. c’est une des plus grandes réserves de l’Afrique de l’ouest . Arrêt à Tanguieta pour acheter du pain tout chaud. A 7 h nous sommes à l’entrée du parc à Batia. Entrées 10.000 CFA pour les étrangers et 1000 pour les enfants, taxe 3000CFA pour la voiture.

Nous prenons la piste et commençons par voir des antilopes, antilopes cheval, kob de buffon, phacochères, buffles, éléphants un peu loin, des familles entières de babouins, des calaos, hyène tachetée, puis lion à 5 mètres qui passe tranquillement et ensuite à 50m a rugi plusieurs fois en s’éloignant. La pauvre Jeannette qui prend l’auto pour la première fois est malade e et vomit par 2 fois.

A midi nous posons nos affaires à l’hôtel de la Pendjari et nous pique-niquons face à la savane du repas que nous a préparé Célestin (riz saucé, viande de gros rongeur africain au goût très fort, crêpes, mangues, bananes) sieste jusqu’à 16h il fait une chaleur étouffante (+ de 40°) même le léger vent qui souffle est brûlant.

Rafraîchissement à la piscine de l’hôtel ; les enfants sont ébahis de pouvoir nager dedans ; elles batifolent. Puis nous reprenons le circuit avec Benoît jusqu’à un grande mare dans laquelle se cache des hippopotames et des crocodiles mais ils ne sortent que leur tête. Sur la berge, des antilopes et des grands oiseaux genre échassier. Puis 2 lions ont été observés à 500m de l’hôtel ; un guide sort de la piste pour approcher le lion et il se fait vivement apostrophé par nos 2 guides. Car derrière d’autres lions sont apparus ;

Nous rentrons à l’hôtel pour finir le repas du midi ; puis direction la piscine où les filles barbotent pendant plus d’une heure.

Ensuite nous regagnons la chambre et nous endormons bien fatigués malgré la chaleur toujours accablante.


dimanche 22 février 2009


Debout à 6h et petit déjeuner au bar de l’hôtel (café, lait, pain, beurre, confiture)

Puis départ pour observer des lions . Un lion était couché sous un arbre et nous observait tranquillement. Puis on a pris la piste des éléphants, très peu utilisé.

longue et cahoteuse .

Arrêt à la mare Bali au mirador, nous sommes accueillis par un babouin surnommé Nestor par les guides, apparemment il est habitué à voir des gens venir il ne semble pas peureux du tout et il nous observe tout le temps que nous restons là à regarder les gazelles, crocodiles, antilopes-cheval, grues couronnées et babouins.

De là on part en direction de la sortie et Agnès la cuisinière qui accompagne un couple de Lyon qui était avec un autre guide nous propose de nous faire à manger près de la cascade de Tanongou. C’est OK et, là on en profite pour se baigner au pied de la cascade, c’est un pur délice l’eau est fraîche, les petites s’éclatent surtout Hermine qui évolue dans l’eau comme un poisson. Le repas est bon et la cuisinière sympa, elle a un resto à l’entrée du Parc à Batia. Nous discutons avec le couple qui mange avec nous et échangeons nos adresses pour qu’on puisse s’envoyer de belles photos.

Nous remontons en voiture et retour vers Boukombé en passant par Tanguieta et la piste de Manta.


LUNDI 23 FEVRIER 2009


8h00, RV à la bibliothèque avec 1 groupe de 12 enfants parrainés pour une activité peinture sur le thème de l’histoire de BAOBONBON. Les enfants découpent les personnages peints pour les recoller sur une fresque accrochée dans la salle de la biblio.



Puis passage chez Dikagnan le marchand d’artisanat pour compléter les objets emportés. Juste à coté c’est jour de marché, nous en faisons le tour, Noël nous montre les étals (sorgho, mil, riz, graines de baobab, fonio, beurre de Karité à 100CFA les 4 boules), les poissons séchés, ignames, la boucherie……


L’après-midi nous invitons les enfants à venir voir une vidéo (Kirikou) à la résidence (30 enfants).


 Vers 17h00, Mimi nous rend visite pour nous montrer son costume de cérémonie dikuntri (passage des filles à l’âge adulte 14-18ans). Costumes et chants, les filles sont nues pendant 5 jours, elles ne doivent regarder personne, le regard droit devant. Puis réunion dans un coin sombre du village sous les arbres là où sont enterrés les ancêtres, elles entrent dans le tata des ancêtres, elles sont comme envoutées, doivent restées debout de 19h00 à 15h00 le lendemain. Si elle tombe de fatigue, le grand féticheur vient chuchoter à son oreille et elle se relève aussitot. Elle entre dans le tata des ancêtres ,Mimi est seule à entendre la voix d’un ancêtre qui lui parle dans une langue inconnue, elle répète ce qu’elle entend sans se rendre compte. Elle transmet au féticheur le message des ancêtres aux vivants. On sacrifie un cabri, avec la peau on fait des bracelets autour des mollets, enlacés avec de perles.



En soirée, en présence d’Augustin, Mimi et Dikagnan, nous parlons des rites Betammaribé, de la sorcellerie, des rites funéraires (vidéo des funérailles du père de Dikagnan)….

Après le souper, point sur les parrainages.


MARDI 24 FEVRIER


8h00, nous rendons visite au domicile d’Odile OPALA, maîtresse du CI de Koukouangou qui vient de perdre son fils de 25 ans. Nous présentons nos condoléances à la famille, les hommes d’un coté, les femmes de l’autre.
 Puis nous allons à la bibliothèque pour histoire et dessin (L’arbre d’AWA), visite d’Athanase, en repartant nous passons visiter Mimi qui habite chez sa mère adoptive près de la mosquée. Elle présente sa famille, le grenier à grains, la terrasse ou sèche le mil, la pièce ou elle vit.



Jeannette étant toujours malade, nous demandons à Constant l’infirmier de la visiter. La maitresse responsable de la caisse pharmaceutique se déplace pour annoter le cahier de liaison, ce qui permet à Constant de délivrer gratuitement les médicaments. Domi inscrit sur une feuille la posologie.


L’après-midi de nouveau vidéo à 15h00 (Jumanji), 25 enfants + 2 bébés.


Ensuite, nous repartons vers la bibliothèque pour rejoindre les autres, augustin nous prête l’ambulance pour aller dans le village de Mimi (kounacogou) à 6km de Boukombé pour visiter son tata et peut être voir le déroulement de la cérémonie dikuntri. Malheureusement la cérémonie est reportée, néanmoins nous avons droit à une visite guidée du tata ,

 retour avant la nuit, nous rejoignons l’équipe del’ONG pour aller au tata touristique koubetti, transformer en bar pour boire un verre en terrasse et téléphoner aux enfants. Les propriétaires ont installé des chambres d’hôtes en terrasse (5000CFA la nuit) avec douche et WC en plein air.

Soiree à parler guitare avec Augustin.


Mercredi 25 fevrier


Matinée à préparer les bagages. Quelques enfants viennent jouer aux dominos et lotos avec la grande Mimi ;
Francis à rendez vous chez le maire avec Athanase puis nous mangeons avec tous les membres de l’ONG et procédons à la remise des ordinateurs portables pour faire des photos.

Ensuite nous partons en direction de Nati avec le camion ambulance rouge et Augustin nous dépose à l’hôtel Bellevue. Là, nous prenons du repos mais il fait très chaud.

Nous avons la visite de l’ancien directeur de l’école Koukouangou de Boukombe, Janvier qui a appris que nous étions là.

Puis celle de Norbert avec qui nous prenons un pot à la terrasse de l’hôtel.


Avec Noël et Augustin à moto, nous passons à la montagne du bien être (liwatari) pour visiter l’habitation de 2 couples de suisses allemands (religieux) ils ont fait un four solaire, un cuiseur économe à bois .

 

Nous sommes invités le soir chez Augustin avec sa famille et Noël. Très bon repas sous la paillote.

 

 

JEUDI 26 FEVRIER


La nuit a été difficile car il fait très chaud dans la chambre et le ventilateur ne fonctionne pas bien. Impossible de dormir. Nous demandons donc une chambre climatisée pour la nuit suivante et Dominique décide de rester se reposer pendant que Francis fera le musée de Nati avec Augustin et en profitera pour acheter une centaine de cahiers de travail pour les enfants.

Ils reviennent avec 2 pizzas que nous partageons avec Augustin et Noël.

L’après-midi sieste climatisée, quel bonheur.

Après avec le camion nous retournons à la montagne du bien être car Augustin est très intéressé par ce que fait le suisse allemand. Mais avant nous rendons visite tout à coté à Maman Kéfé, qui depuis 1980, avec son mari, recueille des enfants orphelins ou abandonnés par leurs parents à cause de la misère, du tchouk ou du SIDA. Plus de 98 enfants à ce jour, mais le centre ne fonctionne que grâce aux dons des visiteurs et de quelques ONG. Cette femme courageuse que tous les enfants appellent affectueusement Maman, arrive tant bien que mal à nourrir ce petit monde, elle espère agrandir le verger et le potager, à les instruire sur place en ouvrant des classes.

Nous repassons chez Noelie lui dire au revoir.

Le soir nous dînons à l’hôtel.

VENDREDI 27 FEVRIER

A 7 h départ du car de La Poste du Bénin pour Cotonou.

Le trajet dure 8h environ avec un arrêt pour manger. En chemin, à Bohicon, Charles Kopkonou monte dans le bus.

La télé du bus braille à tue tête, les gens somnolent, nous aussi.

Raymond nous récupère à Cotonou et nous dépose chez Emmanuel où nous pouvons prendre une douche salvatrice puis nous retrouvons notre ami blanc Pierre le rouennais avec qui nous prenons le repas.

Emmnuel est rentré et nous discutons un bon moment pendant qu’il mange.

 

SAMEDI 28 FEVRIER

Bonne nuit passée.

Avec l’ami Pierre, nous partons prendre un zem qui nous conduira à la plage Botgin sur laquelle nous faisons une longue ballade et nous baignons dans une eau chaude ; nous apercevons des baleines à 100m du bord puis nous déjeunons sous une paillote et faisons une petite sieste car il fait trop chaud pour bouger.

Nous trouvons ensuite 2 zems pour nous ramener à la ville ; Francis monte avec Pierre sur un zem avec le chauffeur, c’est folklo. En plus on roule plus ou moins dans le sable et frolons parfois les voitures!

En ville nous nous promenons dans le quartier Haies vives, résidentiel (ambassades, blancs)

Puis nous reprenons un taxi qui nous ramène chez Emmanuel ou nous dînons.

DIMANCHE 01 MARS et LUNDI 2 Mars

Ce matin Raymond vient nous chercher pour aller au marché des artisans, nous pouvons voir de jolies choses artisanales mais les vendeurs sont très accrocheurs. On arrive à avoir de bons prix en marchandant et nous achetons quelques objets.

Vers midi nous revenons à la maison en passant par le cyber mais la connexion est tellement lente que l’on abandonne au bout d’une demi heure.

Après une boisson bien fraîche, nous prenons le repas et nous irons nous reposer car dehors la chaleur est toujours écrasante ;

Derniers préparatifs des valises puis lecture en attendant le repas du soir.

Vers 19h30, Emmanuel rentre de Possotomé, nous discutons en mangeant et en sirotant une " béninoise ". Une heure plus tard Augustin et Raymond arrivent pour nous accompagner à l’Aéroport. L’avion décolle un peu plus tôt que prévu et nous nous posons à Roissy CDG avec 30’ d’avance soit 5h40. Le temps de passer la douane, de récupérer les bagages, nous prenons la navette pour la gare de Lyon pour prendre le TGV de Perpignan.

 

 

 

 

 


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